Sunday, March 11, 2007

ce as vrea

as vrea ca in jurul meu sa fie curatenie luna, as vrea sa pot vorbi oricand si oricat la telefon cu ionuka, as vrea ca oamenii sa citeasca mai mult, as vrea sa mananc orice si oricat fara sa ma ingras, as vrea sa nu ma imbolnavesc de nimic niciodata, as vrea sa fiu bagata in seama nici mai mult nici mai putin decat vreau eu, as vrea sa vorbesc spaniola, as vrea sa citesc vietile sfintilor, as vrea sa nu trebuiasca nici o zi sa muncesc ceva ce nu imi place deloc, as vrea sa stau cu philippe cel putin cateva luni, as vrea sa alerg foarte mult, as vrea ca oamenii sa trieze drastic fleacurile cu care iti inunda auzul, as vrea sa scriu cu mult mai multa usurinta, as vrea ca romanii sa fie un popor demn, as vrea sa cunosc justa masura in fiecare minut al vietii, as vrea sa stiu mai multa istorie, as vrea sa pot vorbi in public chiar sa pot vorbi cuceritor in public, as vrea sa am de trei ori mai multa energie, as vrea sa imi croiesc singura hainele, as vrea sa imbatranesc intelept, as vrea ca ritmul lumii de azi sa fie mai lent, as vrea sa tin minte ce e de tinut minte si sa uit ce e de uitat

4 comments:

Anonymous said...

aussi voudrais-je que tes souhaits soient exaucés ! autant de moments de bonheur simple mais oh combien palpable.
j’ai attendu avant de me manifester de la sorte. j’ai attendu un mot, un nom, un signe, comme pour pouvoir m’accrocher, enchaîner, répondre. peut-être s’agit-il bien du même, peut-être te rappelles-tu me le disant tout bas, dans l’obscurité, il n'est pas pour toi, tu ferais mieux de le laisser passer…
il revient souvent me hanter, tu sais, à la façon des moments de bonheur perdus : moments passés ensemble –trop peu–, moment passés à l’attendre ou à l’imaginer, à le désirer ou à le regretter…
c’est en le cherchant que je t’ai trouvé… c’est en me rappelant que des portes se sont entrouvertes. oh, Pandore, que tes poisons sont doux…
en te lisant, je te découvrais un peu plus de ce que j’ai pu apercevoir à une époque, quand nos chemins se sont croisés. tu me pardonneras la manière un peu abrupte de faire irruption dans tes mots et ton existence… mais le moment était trop proche, l’envie trop fluide…
un oiseau se laisse tomber juste devant moi, comme un signe d’acquiescement.
vaudrait-il mieux que je me taise et que je retourne dans l’ombre ?

k. said...

l'attente ou l'imagination, le désir ou le regret, je les connais bien. les bonheurs perdus, je les connais bien. les portes entreouvertes, je les connais bien. je voudrais qu'un oiseau se laisse tomber devant moi aussi.

Anonymous said...

d’un oiseau l’autre.
comment fait-on pour regarder à travers les yeux d’un autre ? j’ai pris ça comme un signe et, par la porte entrouverte, je me suis glissé dans la perspective. aussi reviendrai-je, de temps à autre, si tu m’y autorises…

Anonymous said...

ce frumos vorbiti voi, pasari pierdute